L’un des premiers souvenirs de design d’Adam Pogue remonte à ses 7 ans. À cet âge-là, il dessinait déjà des plans pour des maisons imaginaires. « Elles étaient généralement toutes en chrome ou en verre, avec des fenêtres qui se baissent comme dans les voitures », évoque Adam. C’est pourtant dans le domaine de la création de vêtements qu’il débute sa carrière, une expérience qui l’impacte encore aujourd’hui : « Je crois que cela m’a aidé à apprécier l’idée de ralentir et de faire une pièce à la fois, ce qui rend chacune d’elles plus personnelle, plus spéciale. »

Son passage au design textile est ensuite arrivé par hasard : « Je fabriquais tout le temps des choses dont j’avais besoin ou que je voulais », explique Adam. « Avec mon travail, j’avais de nombreux échantillons de tissus colorés que j’ai commencé à couper en bandes et à nouer autour de mes doigts pour faire ma propre version d’un tapis rapiécé ; j’ai décidé de recouvrir mon canapé d’un patchwork ; et j’ai fait des rideaux que j’ai teints pour séparer ma chambre du reste de l’espace. Les gens sur Internet ont eu l’air d’aimer ce que je faisais. Quand j’ai créé mon premier dessus-de-lit, j’ai su que c’était ce que je voulais faire pour le reste de ma vie. »
Logé dans un
Ses multiples références artistiques vont des techniques de patchwork coréen Bojagi et japonais
Pour son premier édredon (mais aussi ses réalisations suivantes), Adam explique s’être beaucoup inspiré des courtepointes du groupe de femmes artisanes (et de leurs ancêtres) de Gee’s Bend (en Alabama, aux Etats-Unis) qui sont considérées comme étant une contribution culturelle afro-américaine majeure dans l’histoire visuelle du pays. « Je n’avais pas réalisé que cette technique pouvait être interprétée de cette façon, qu’il n’était pas nécessaire de suivre les règles et qu’il était possible d’en faire quelque chose de très personnel », confie Adam. « Je ne pense pas que je serais en train de faire ce que je fais si je n’avais pas fait cette découverte ».
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Adam Pogue
L’artiste-designer basé à Los Angeles s’exprime autour du concept du pachwork, sa marque de fabrique.
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